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Les frais de scolarité ou comment tuer l’innovation et l’économie

La simple existence des frais de scolarité est un frein majeur à l’innovation et au développement individuel et collectif de la société. Une société qui impose des frais scolaires est une société dont la volonté de limiter l’accès à l’éducation est évidente. Une telle orientation restreint considérablement les compétences et la capacité d’innover des citoyens et empêche non seulement l’économie de se développer, mais freine considérablement toute possibilité d’instauration d’une démocratie.

Les entrepreneurs qui réussissent et dont leurs entreprises ont du succès et se démarquent de la concurrence sont généralement ceux qui ont embauché des gens hautement compétents avec des idées novatrices, capables d’innover ou qui ont massivement investis dans la formation pour les rendre novateurs.

Depuis deux décennies, et plus particulièrement depuis le printemps érable et la grève étudiante contre la hausse des frais de scolarité, l’IRASD observe que les frais de scolarité ne cessent d’augmenter.

Peu importe les raisons de cette augmentation, le prix à payer pour la société devient une dette néfaste à moyen et long terme. Une population dont on limite volontairement l’accès à l’éducation en haussant les frais de scolarité sera rapidement dans l’incapacité d’innover pour favoriser le développement économique. Les entrepreneurs vont se retrouver dans une situation de raréfaction de la main d’œuvre compétente possédant la connaissance requise pour innover.

Il s’agit là très évidemment d’une orientation qui s’oppose diamétralement au développement durable de la société et de l’humanité…

Les décisions unilatérales des gouvernements de hausser les frais de scolarité limitent globalement l’accès à l’éducation et provoquent un nivellement par le bas qui se généralise – il nous reste du pain et des jeux. Les étudiants, qui sont déjà dans une situation financière toujours précaire parce qu’ils doivent investir des sommes qu’ils n’ont pas encore reçues en rémunération, doivent s’endetter pour étudier afin d’espérer accéder à un emploi décent qui leur permettra de rembourser leur dette. Cet endettement dépasse largement la capacité de payer des étudiants qui préfèrent déclarer faillite pour se libérer de leurs dettes.

Le décrochage scolaire se justifie de plus en plus facilement face à l’inaccessibilité grandissante à des emplois novateurs de pointe. Les jeunes se tournent massivement vers des programmes techniques financièrement plus accessibles en étant pleinement conscients que ces emplois ne leur offrirons pas de grandes possibilités pour innover, se développer et se démarquer.

Qui concevra des solutions novatrices pour résoudre les graves problèmes de société et de civilisation – comme les changements climatiques et la surexploitation des ressources – dans lesquels nous ont plongé le capitalisme et le néolibéralisme?

Pendant que les ressources humaines compétentes se raréfient, les entrepreneurs doivent maintenir et accélérer le développement économique de leurs entreprises s’ils ne veulent pas fermer boutique. Les entreprises sont donc contraintes d’embaucher des ressources humaines compétentes qui n’ont pas été formées localement et qui sont souvent des immigrants. Il n’y a rien de mal à le faire, mais nos compétences novatrices, une fois formées, vont-elles devoir s’exiler pour rembourser leurs dettes? Si notre système d’éducation ne sert pas à former des ressources compétentes pour innover ici, il serait préférable de mettre la clef dans la porte du système d’éducation…

Paradoxalement, le gouvernement initie des forums sur l’innovation en essayant de trouver des solutions de développement économique là où il n’y en a pas. Il en résulte des programmes de soutien aux entreprises et des subventions circonscrites à des projets très limités dans le temps et de très faible portée sociale, dont l’argent aurait mieux profité à la société durant des décennies si les sommes avaient été investies dans la gratuité scolaire…

Et le gouvernement nomme son ancienne ministre de l’éducation – celle qui fut en partie responsable de la crise étudiante de 2012 – représentante du Québec au sein de la Délégation permanente du Canada à l’UNESCO pour aller se faire dire par l’organisme de l’ONU, dédié entre autres à la promotion de l’éducation, que l’UNESCO « recommande la gratuité universitaire »!

Face à toutes ces observations, l’IRASD conclu que le gouvernement représentatif n’est au service que de l’économie, ne fait preuve que de compétences très limitées en gestion économique et ignore complètement une des raisons premières de son existence même : le bien être et le développement social.

La hausse des frais de scolarité engendre donc plus de problèmes sociaux graves à long terme qu’elle ne tente d’en résoudre superficiellement à court terme.

L’éparpillement et la fragmentation des initiatives gouvernementale engendre des dépenses injustifiables pour la société. Les décisions révèlent l’absence totale de vision intégrée et l’absence d’objectifs et de plan pour la société.

Le fait que ces décisions soient prisent unilatéralement sans consultation prouve qu’elles sont antidémocratiques. Quel gouvernement peut prétendre être au service de la société s’il ne prend même pas le temps de connaître les besoins des individus?

Il devient urgent de travailler collectivement à l’élaboration d’un modèle économique novateur basé sur le savoir et l’innovation. Un modèle économique qui favorise le développement individuel et collectif de l’innovation au profit de la société dans le but de résoudre nos problèmes et d’évoluer vers un avenir durable.

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http://www.lapresse.ca/actualites/education/201409/15/01-4800494-universites-montrealaises-des-mauvaises-creances-de-25-millions.php

Universités montréalaises: des mauvaises créances de 25 millions

À Montréal, les étudiants qui ne paient pas... (Photo: Martin Tremblay, archives La Presse)

Les mauvaises créances des étudiants dans les quatre universités montréalaises totalisent plus 25 millions depuis 10 ans, selon les chiffres obtenus par La Presse. En cas de non-paiement, les étudiants courent le risque d’avoir affaire à des agences de recouvrement.

Les données fournies par les établissements à La Presse varient d’une université à l’autre et sont donc difficilement comparables, mais elles permettent tout de même de constater que bon nombre d’étudiants ne paient pas leur dû.

À l’Université Concordia, les mauvaises créances sur les droits de scolarité totalisent 12 millions depuis 2005. Chaque année, c’est donc en moyenne 1,3 million que les étudiants ne paient pas à l’établissement anglophone, soit environ 1,67% de tous les droits de scolarité facturés.

À l’Université du Québec à Montréal (UQAM), les mauvaises créances provenant de la facturation des comptes étudiants (droits de scolarité, frais institutionnels, cotisations, assurances et autres) s’élèvent à 2,9 millions depuis trois ans, soit 950 000$ par année. L’an dernier, 1010 étudiants sur 43 000 n’ont pas payé leur dû en entier. Contrairement aux autres universités, l’UQAM n’a pas fourni les données des années 2005 à 2010 à la suite de notre demande d’accès à l’information.

À l’Université de Montréal, on déplore, depuis 2005, 3,9 millions en droits de scolarité impayés, soit 435 000$ en moyenne par année. Ces données comprennent uniquement les comptes «définitivement abandonnés». «Le dossier est fermé lorsque l’agence de recouvrement affirme ne pas être en mesure de recouvrir l’argent», explique le porte-parole Mathieu Filion.

Enfin, les droits de scolarité impayés à l’Université McGill totalisent 4,2 millions depuis 2005 (467 000$ par année en moyenne). À cela s’ajoutent près de 1 million de dollars en prêts non remboursés et un peu plus de 60 000$ en frais de résidence impayés.

L’Université McGill est le seul établissement montréalais où l’on observe une diminution importante des mauvaises créances depuis 10 ans. L’an dernier, les droits et frais impayés totalisaient 267 000$, soit trois fois moins qu’il y a 10 ans. Le nombre d’étudiants fautifs a également chuté à McGill, passant de 1384 en 2005 à 383 l’an dernier.

Selon Ollivier Dyens, premier vice-recteur exécutif adjoint, cette amélioration est due en bonne partie à la bonification du programme d’aide financière de McGill, qui est passé de 10 millions à 25 millions entre 2003 et 2012. «À la fin de l’année, s’il y a des surplus dans l’aide financière, on essaie d’éliminer les dettes de certains étudiants», explique M. Dyens.

McGill a également mis sur pied un système de facturation électronique et mis à jour son site web pour mieux expliquer les conséquences du non-paiement aux étudiants.

Pénalités et intérêts

À Montréal, les étudiants qui ne paient pas leurs droits de scolarité dans les délais prévus se font imposer des pénalités financières et des intérêts sur leur dette. Ils peuvent terminer leur trimestre, mais ils ne peuvent se réinscrire ou obtenir des relevés de notes tant qu’ils n’ont pas payé leur dette.

La vaste majorité des étudiants mauvais payeurs ne se réinscrivent pas, souligne Mathieu Filion, de l’Université de Montréal. «Certains ont abandonné leur session, mais ils l’ont fait après la date limite ou n’ont simplement pas pris la peine d’annuler leurs cours.»

Ailleurs au Canada, certaines universités sont plus sévères: à l’Université de Guelph, en Ontario, les étudiants qui ne paient pas leurs droits et qui ne concluent pas d’entente avec l’administration pour payer en retard sont désinscrits de tous leurs cours.

«Ces politiques de désinscription ne correspondent pas à l’approche que Concordia préconise, souligne la porte-parole Chris Mota. On ne connaît pas les raisons pour lesquelles un étudiant ne peut payer. Est-ce qu’on va mettre un terme à sa carrière académique quatre semaines après le début des cours? Non, ce n’est pas notre approche.»

En dernier recours, les quatre universités montréalaises confient les dossiers des étudiants mauvais payeurs à des agences de recouvrement, des entreprises spécialisées dans la récupération de sommes dues. Ces agences obtiennent généralement un certain pourcentage des sommes qu’elles réussissent à récupérer.

Les universités n’ont pas précisé la proportion d’étudiants étrangers parmi ceux qui n’ont pas payé leurs droits. Cela dit, l’impact financier est plus important lorsqu’un étudiant étranger ne paie pas, car ses droits de scolarité sont en moyenne cinq fois plus élevés que ceux facturés à un étudiant québécois.

– Avec William Leclerc et Serge Laplante

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http://www.lapresse.ca/le-soleil/actualites/education/201409/10/01-4799063-1-million-en-droits-de-scolarite-impayes-a-luniversite-laval.php

1 million $ en droits de scolarité impayés à l’Université Laval

Les dettes des étudiants envers l'Université Laval liées... (Photothèque Le Soleil)

(Québec) Des étudiants de l’Université Laval ont de plus en plus de difficulté à payer leurs droits de scolarité. En un an seulement, les mauvaises créances liées aux études ont plus que quadruplé, atteignant presque un million de dollars.

Selon des chiffres obtenus en vertu de la Loi sur l’accès à l’information, les dettes des étudiants envers l’Université Laval liées à leur scolarité s’élevaient à 155 795 $ en 2012-2013. Pour l’année suivante, ce chiffre grimpe à 805 959 $.

En ajoutant d’autres dettes envers les départements, qui s’élèvent à 154 412 $ pour l’année 2013-2014, les mauvaises créances des étudiants s’élèvent à 960 371 $ en date du 30 avril 2014.

Le Soleil a tenté d’obtenir davantage d’explications concernant ces chiffres mais l’Université Laval a refusé mercredi de répondre à nos questions. Il n’a pas non plus été possible mercredi en fin de journée d’obtenir de commentaires à ce sujet de la part de la CADEUL, la Confédération des associations d’étudiants de l’Université Laval, ni de la part de l’AÉLIES, l’Association des étudiants de Laval inscrits aux études supérieures.

Indexation des droits étudiants

Au cours de la dernière année, la facture des étudiants universitaires québécois a été légèrement plus salée, puisque à la suite de la crise étudiante au printemps 2012, le précédent gouvernement péquiste a décidé d’indexer les droits de scolarité et les frais institutionnels obligatoires de 2,6 % à partir de l’automne 2013. Pour un étudiant à temps plein, la facture est donc passée de 2168 $ à 2224 $ pour les droits de scolarité, soit une hausse annuelle de 56 $.

Mais selon un avis du Comité consultatif sur l’accessibilité financière aux études (CCAFE) publié en juin 2013, les modifications apportées à l’aide financière compensent pleinement cette hausse, soit sous forme de bourse ou de prêt. Il serait donc peu probable que cette indexation explique à elle seule une augmentation si importante des mauvaises créances liées à la scolarité à l’Université Laval.

Au cours de la même période, le crédit d’impôt provincial non remboursable pour les droits de scolarité est passé de 20 % à 8 %, soit une baisse de 60 %. Cette réduction pourrait affecter les étudiants qui n’ont pas droit aux prêts et bourses mais dont les revenus sont modestes, selon le CCAFE. Ce dernier précise que l’indexation des droits de scolarité de 2,6 % la première année correspond plutôt à une augmentation nette de 21 %, si on tient compte de la réduction du crédit d’impôt.

Par ailleurs, la moitié (51 %) des mauvais payeurs de l’Université Laval ont une dette qui se situe entre 1000 $ et 5000 $ alors que pour 32 % d’entre eux, leur dette s’élève à plus de 5000 $. Il pourrait alors s’agir d’étudiants étrangers pour qui les droits de scolarité sont beaucoup plus élevés, variant entre 12 405 $ et 15 377 $ annuellement.

Selon le règlement en vigueur à l’Université Laval, un étudiant qui n’a pas payé une session ne peut se réinscrire à la session suivante ni obtenir son diplôme.

Avec la collaboration de William Leclerc

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http://www.journaldemontreal.com/2014/09/10/les-frais-de-scolarite-vont-continuer-daugmenter

Les frais de scolarité vont continuer d’augmenter

bloc situation education

L’accès à l’éducation post-secondaire est inégal au Canada et les disparités se creusent entre les provinces. Un rapport du Centre canadien de politiques alternatives (CCPA) conclut que les frais de scolarité continueront de progresser et que le Québec n’est plus l’endroit où l’éducation est la moins chère au pays.

Dans son étude, le CCPA conclut que toutes les provinces ont emboîté le pas à un freinage des dépenses publiques en éducation. Les raisons invoquées sont sensiblement les mêmes et se résument à l’insuffisance des fonds publics.

Le courant de pensée voulant que les frais doivent être déduits pour favoriser l’accessibilité aux études supérieures ne trouve pas écho. La tendance est plutôt à les faire croître de manière graduelle, par des augmentations planifiées liées à l’inflation ou au coût de la vie.

Dans l’ensemble du Canada, le coût moyen des frais de scolarité sera de 6885 $ cette année et selon les scénarios anticipés, ils seront de 7755 $ en 2017-2018.

Terre-Neuve-et-Labrador détient le titre de la province la plus abordable avec 2871 $ cette année et 2888 $ en 2017-2018. À l’opposé, avec 8474 $ cet automne et possiblement 9483 $ par année en 2017-18, l’Ontario est la plus coûteuse, suivie de près par la Saskatchewan et le Nouveau-Brunswick.

Jessica McCormick, la présidente nationale de la Fédération canadienne des étudiants, croit que le libre arbitre des provinces va à l’encontre du principe d’égalité des chances.

«Sans une vision nationale de l’éducation post-secondaire, les provinces sont libres de fixer les frais de scolarité comme il leur semble, a-t-elle déploré. Le Canada a besoin de garantir l’accès à l’éducation par une loi, similaire à celle sur les soins de santé.»

Le Québec n’est pas épargné

En vertu de l’actuelle politique d’indexation, les prix des études sont évalués à 3124 $ au Québec et devraient atteindre 3438 $ en 2017-2018. Du côté des étudiants qui n’habitent pas au Québec, les frais passeront de 3865 $ cet automne et devraient augmenter à 4714 $ en 2017-2018.

Après la grève du printemps érable et l’élection du gouvernement minoritaire du Parti Québécois le 4 septembre 2012, les frais de scolarité avaient été indexés selon l’évolution du revenu disponible des ménages par habitant. En 2014, ce taux d’indexation a été fixé à 2,6 %.

Ce même gouvernement a également réduit considérablement le crédit d’impôt pour les étudiants. Le crédit d’impôt non remboursable pour les frais de scolarité ou d’examen a été revu à 8 % alors qu’il était de 20 %, selon les documents du Comité consultatif sur l’accessibilité financière aux études. Les sommes ainsi dégagées doivent servir à bonifier l’aide financière aux études pour les étudiants à plus faibles revenus.

La facture refilée aux étudiants

Le financement provincial inadéquat des universités se traduit par une facture plus élevée pour les étudiants qui se voient aussi refiler des coûts par les universités, parfois de manière créative, dont ceux des frais afférents. Au Québec, le gouvernement a fixé une limite à l’augmentation de ce type de frais.

La Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ) entend profiter des consultations du ministre responsable de la Révision permanente des programmes et président du Conseil du trésor pour moderniser l’Aide financière aux études.

«Les difficultés financières poussent les étudiants à allonger leurs études ou encore à chercher des sources de financement alternatives, souvent par l’entremise d’endettement privé. Le grand défi pour les étudiants universitaires est de réussir leurs études, tout en minimisant leur endettement», croit toutefois Jonathan Bouchard, président de la FEUQ.

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http://quebec.huffingtonpost.ca/2014/09/12/line-beauchamp-unesco-gratuite-scolaire_n_5810304.html

Line Beauchamp apprend en direct que l’UNESCO prône la gratuité scolaire

QUÉBEC – L’animatrice Marie-France Bazzo avait un atout dans sa manche lorsqu’elle a interviewé Line Beauchamp vendredi matin sur les ondes d’Ici Radio-Canada Première.

Ex-ministre de l’Éducation, Line Beauchamp a récemment été nommée représentante du Québec au sein de la Délégation permanente du Canada à l’UNESCO.

Organisme de l’ONU dédié entre autres à la promotion de l’éducation, l’UNESCO «recommande la gratuité universitaire» a annoncé Marie-France Bazzo à l’ex-ministre. Line Beauchamp a fait face à la contestation étudiante du Printemps érable après que son gouvernement ait décrété une hausse des droits de scolarité. La ministre a finalement démissionné dans la foulée des événements.

Écoutez la réponse de Line Beauchamp dans le clip ci-dessous.

MISE À JOUR: Le rédacteur en chef du Voir, Simon Jodoin, souligne sur son blogue que la gratuité universitaire ne fait pas partie des positions officielles de l’UNESCO. Toutefois, un traité parrainé par l’UNESCO et signé par le Canada (le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels) se prononce clairement en faveur de la gratuité universitaire.

L’article 13 C se lit comme suit: «L’enseignement supérieur doit être rendu accessible à tous en pleine égalité, en fonction des capacités de chacun, par tous les moyens appropriés et notamment par l’instauration progressive de la gratuité».

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http://www.lapresse.ca/actualites/politique/politique-quebecoise/201409/13/01-4799853-le-deuxieme-forum-des-idees-pour-le-quebec-est-en-cours.php

Le deuxième Forum des idées pour le Québec est en cours

Le premier ministre Philippe Couillard a prononcé l'allocution... (Photo Isabelle Tremblay, Le Quotidien)

À l’initiative du Parti libéral du Québec, le deuxième Forum des idées pour le Québec se déroule ce week-end à Saint-Lambert, sur la rive sud de Montréal.

Plusieurs élus libéraux, mais aussi d’autres partis, des conférenciers et des panélistes en provenance de la France, des États-Unis et du Canada échangent sur divers sujets, sous le thème «Vivre l’innovation». Quelque 400 personnes sont sur place.

Le directeur du Forum, Jean-François Garneau, explique que l’exercice est non partisan, et qu’il veut rassembler tous les courants d’idées.

Il assure que l’événement ne vise aucunement à préparer la rentrée parlementaire du Parti libéral, mardi, à Québec.

Le premier ministre Philippe Couillard a prononcé l’allocution d’ouverture vendredi soir, et il livrera le discours de clôture dimanche.


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