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Rapport d’observations comportementales réactionnelles aux travaux de l’IRASD

Depuis septembre 2014, l’IRASD diffuse différents textes d’analyse. Ces analyses sont appuyées sur nos travaux de recherche anthropologiques et sociologiques en évolution des stratégies comportementales.

Nous avons profité de la disponibilité de ces analyses sur notre site pour interagir avec des internautes et des contacts par courriel et sur les médias sociaux en stimulant des échanges sur divers sujets d’actualité et en appuyant nos propos par nos analyses.

En observant les réponses de nos interlocuteurs, nous avons pu dresser des profils réactionnels sociaux caractérisant l’association de différentes stratégies comportementales avec divers niveaux de connaissances des individus concernant les problématiques abordées.

Voici un sommaire des résultats de nos observations :

– Groupe A : les individus conscients des problématiques et possédant des connaissances approfondies ainsi que l’approche de recherche scientifique (universitaires et chercheurs) ne se manifestent pas, même si on leur pose des questions.

– Groupe B : les individus conscients des problématiques, mais ne possédant ni les connaissances, ni l’approche de recherche intégrée fondent de l’espoir dans les travaux de l’IRASD.

– Groupe C : les individus conscients des problématiques et possédant des connaissances, mais pas l’approche de recherche intégrée ne comprennent pas les travaux de l’IRASD et présentent des comportements de résistance.

– Groupe D : les individus inconscients des problématiques n’accordent aucun intérêt aux travaux de l’IRASD, demeurant absorbés par leurs activités quotidiennes et leurs loisirs.

Nous n’avons pas effectué de dénombrement statistique pour chaque groupe (un sondage permettrait de le préciser). Mais nous estimons grossièrement dans l’ensemble de la population humaine que :

– le nombre d’individus appartenant au groupe A est très restreint.

– le nombre d’individus appartenant au groupe B est en croissance, mais représente un faible pourcentage de la population.

– le nombre d’individus du groupe C est supérieur au groupe A mais inférieur au groupe B.

– le nombre d’individus du groupe D constitue la plus grande proportion de la population.

Nous pouvons donc présumer que la croissance de l’acceptation et de l’adoption des orientations de travaux de l’IRASD ne peut se faire que par la diffusion à un large public non-initié du groupe B qui exercera peut-être des pressions sur les groupes A, C et D.

Cette situation a pour conséquence de ralentir considérablement l’avancement des recherches et de retarder d’autant l’architecture sociale de solutions. Elle accroit également la probabilité de l’hypothèse que nous avions énoncé dans deux analyses diffusées en novembre :

– Le 17 novembre 2014, nous avons publié une analyse sur l’état d’évolution des stratégies comportementales de l’espèce humaine : https://irasd.wordpress.com/2014/11/17/letat-actuel-de-levolution-de-lespece-humaine-favorise-t-il-sa-capacite-de-survie/.

Le 22 novembre, nous diffusions un billet sur une analyse du biologiste Gilles Bœuf, professeur à l’Université Pierre & Marie Curie, sur le même sujet. Sa conférence s’intitulait « L’Homme peut-il s’adapter à lui-même? » : https://irasd.wordpress.com/2014/11/22/lhumain-peut-il-sadapter-a-lui-meme-gilles-boeuf/.

Stéphane BrousseauDirecteur de recherche
B.Sc. Géologie
Analyste et architecte en technologies de l’information et des communications
Chercheur en architecture sociale durable


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