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L’héritage de l’évolution: les changements climatiques | Stéphane Brousseau

http://quebec.huffingtonpost.ca/stephane-brousseau/lheritage-de-levolution–les-changements-climatiques_b_6322898.html

Il est peu probable que les politiciens adoptent des mesures significatives contre les changements climatiques.

C’est la conclusion diffusée par l’IRASD le 9 décembre dans une analyse réalisée pendant que se déroulait la vingtième conférence internationale climatique, le COP20, du 1er au 12 décembre à Lima au Pérou. Au moment de rédiger ce texte, la rencontre avait d’ailleurs été prolongée d’une journée à cause de l’incapacité des représentants à résoudre les conflits économiques.

Cent quatre-vingt-dix pays se sont réunis au COP20 pour amorcer la préparation de mesures concrètes de lutte contre les changements climatiques. Les pays devront les présenter au COP21 qui aura lieu à Paris en décembre 2015.

Les changements climatiques provoquent des phénomènes météorologiques extrêmes détruisant les habitations et modifiant le territoire. Le coût des changements climatiques pourrait atteindre et dépasser plusieurs centaines de milliards de dollars par année d’ici 2050! Les gouvernements étant surendettés, la facture sera refilée aux contribuables avec des hausses astronomiques du coût de la vie, de l’inflation, des taxes et des impôts.

Pour respecter les recommandations de la cinquième édition du rapport du GIEC déposé à l’ONU, les gouvernements doivent s’engager à:

  • diminuer les émissions de GES d’un facteur variant de 40% à 70% d’ici 2035 à 2050;
  • éliminer complètement les émissions de GES d’ici 2100.

Pour s’approcher de ces objectifs, il faut immédiatement adopter des lois afin d’abandonner très rapidement les combustibles fossiles et se tourner massivement vers les énergies renouvelables. Les changements climatiques sont commencés, la science mesure ces changements depuis 25 ans.

L’analyse de l’IRASD démontre que des défauts de conception du système social emprisonnent les décideurs dans des conventions «étanches», créant ainsi une structure «imperméable» aux impacts des décisions politiques, économiques et industrielles sur l’environnement biophysique. Autrement dit, le système social, tant dans ses aspects politique, législatif et économique, fonctionne comme si l’environnement n’existait pas!

Cette organisation de notre société ne s’est pas créée du jour au lendemain. Elle s’est formée et transformée lentement depuis l’établissement des premières communautés. Au fil de l’évolution, l’espèce humaine a ajusté ses comportements pour répondre à ses besoins et aux variations de son espace environnant. Le développement de son intelligence lui a permis de concevoir et d’établir des règles afin de se protéger, mais aussi d’asservir son milieu biophysique. Aujourd’hui, nous parlons d’environnement social avec ses multiples sous-systèmes politique, économique, législatif, éducatif, culturel et religieux.

Aucun de ces sous-systèmes n’a été conçu en tenant compte des conséquences des activités de l’espèce humaine sur son espace vital. Nous commençons à peine, depuis quelques décennies, à prendre conscience et à documenter scientifiquement leurs effets.

Ce n’est qu’en étudiant l’homme avec son environnement social que nous identifierons les erreurs de conception du système constituant notre civilisation, système qui favorise la dégradation du milieu naturel et du climat. Cette compréhension est le seul chemin possible vers l’élaboration de solutions viables et durables pour assurer la pérennité de la civilisation et la survie de l’espèce humaine.

Le changement climatique en quelques photos
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Suivre Stéphane Brousseau sur Twitter: www.twitter.com/IRASD_SSARI


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  1. […] pressions économiques, il ne faut surtout pas s’attendre à des décisions substantielles de réduction des GES de la part des gouvernements. Les solutions viendront de nous, les citoyens ordinaires. Pour y arriver, nous devons nous joindre […]

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  2. […] pressions économiques, il ne faut surtout pas s’attendre à des décisions substantielles de réduction des GES de la part des gouvernements. Les solutions viendront de nous, les citoyens ordinaires. Pour y arriver, nous devons nous joindre […]

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