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L’engagement : satisfaction, croissance personnelle et apprentissages

En cette fin d’année 2015, l’IRASD souhaite que les individus engagés dans la lutte et la recherche ne perdent pas espoir et soient inspirés à renouveler leurs engagements chacun à sa manière dans la mesure de ses capacités en tant que citoyen actif contre les déviances comportementales induites par les concepts et mécanismes erronés de notre civilisation.

Il est essentiel de ralentir la croissance dommageable de la civilisation humaine dont l’environnement social prend le dessus sur les environnements humain et biophysique en altérant dangereusement les équilibres naturels qui garantissent le maintien de la vie.

Ce ralentissement de la croissance permet de gagner du temps précieux pour préparer la modernisation réformatrice de la civilisation humaine appuyée sur l’architecture de société.

  • La première étape est de comprendre ce qui a mené l’espèce humaine à évoluer et progresser jusqu’à sa situation actuelle.
  • La seconde étape est d’architecturer des concepts et mécanismes de société durables intégrés à ces connaissances.
  • La troisième étape est de planifier et réaliser la transition vers un nouveau modèle de société durable adapté aux lois naturelles immuables et instransgressibles des environnements humain et biophysique.

Ce programme s’échelonne sur quelques décennies. L’espèce humaine ne dispose pas de ce temps pour le réaliser si des individus ne s’engagent pas ou ne maintiennent pas leur engagement. La lutte contre l’assimilation psychosociale des comportements par les concepts et mécanismes de l’environnement social est donc essentielle.

L’IRASD remercie tous les individus engagés et encourage tout nouvel engagement en confirmant qu’il apporte une satisfaction, une croissance personnelle et des apprentissages dignes de l’espèce humaine qui sont indispensables pour notre survie et notre évolution.

http://www.journaldemontreal.com/2013/12/27/lengagement-rend-heureux-quon-se-le-dise

L’engagement rend heureux, qu’on se le dise

Lettres

LAURE WARIDEL, COFONDATRICE D’ÉQUITERRE
Vendredi, 27 décembre 2013 20:58MISE à JOUR Vendredi, 27 décembre 2013 21:07

Le bonheur. Nous sommes tous à sa recherche plus ou moins consciemment. Nous le souhaitons à ceux et celles que nous aimons. Surtout maintenant.
Et si nous nous souhaitions aussi d’être plus «engagés»? De consacrer davantage de notre temps et de nos talents pour construire ensemble un Québec plus juste, plus généreux, moins pollué? Celui dont nous rêvons pour nos enfants et petits-enfants. Et si, de surcroît, ces gestes posés pour le bien commun augmentaient notre «bonheur intérieur brut par habitant»?

ACTION CITOYENNE
De nombreuses études en psychologie et en sociologie établissent un lien positif entre l’engagement social et le bonheur. Quel que soit l’âge, le statut économique ou le sexe, il semble en effet que la participation sociale de chaque individu influence positivement son niveau de satisfaction dans la vie. Que l’on soit impliqué bénévolement au sein d’un comité de citoyens, une organisation environnementale, une association sportive, une coopérative, un syndicat, un parti politique, une fondation ou autre, il s’y crée des liens qui favorisent l’épanouissement. Se sentir utile fait du bien.

L’implication citoyenne entraînerait aussi une meilleure intégration sociale et contribuerait à prévenir la dépression. Rien de moins! Toutes ces conclusions sont tirées d’articles publiés dans des journaux scientifiques aussi variés que le Social Science & Medicine, la Revue québécoise de psychologie et le Journal of Health and Social Behavior.

Ces phénomènes s’observent clairement sur le terrain de l’action citoyenne. J’y ai vu beaucoup d’yeux briller… Je pense à ceux de Laurent, au Saguenay. Ce «travailleur de l’Alcan» a senti un grand vide quand la retraite est arrivée. Heureusement, il y a eu les réparations à la chapelle. Boîte à lunch dans une main et coffre à outils dans l’autre, Laurent a pu repartir le matin. Cette fois pour rejoindre d’autres bénévoles pour restaurer cette chapelle qui est devenue une magnifique salle de concert. Ensuite, il y a eu la Coop de solidarité du Lac-Kénogami, où Laurent continue de «s’engager».

CONTESTATION
Je pense aussi à Louise, qui a fondé La Guilde du Pain d’Épices dans Lanaudière. Ses délicieux biscuits bioéquitables sont en fait un prétexte pour donner le goût de lire et d’apprendre aux enfants. Je pense à Loulou, qui a commencé à travailler à La rue des Femmes à Montréal comme bénévole en y servant des repas. Elle y œuvre maintenant comme intervenante. Je pense à Hélène, qui était mon entraîneuse d’athlétisme au secondaire. Elle a évité à combien de jeunes de décrocher?

Et je pense à tous ces gens qui s’impliquent de mille façons, parfois aussi dans la contestation. On ne se fait pas que des amis en s’opposant fermement à un système qui carbure à l’exploitation environnementale et sociale. Cela demande beaucoup de courage d’être un David contre Goliath. Et de colère aussi. Mais surtout d’amour…

À vous toutes et tous qui vous «engagez», je profite de cette tribune pour vous dire: Merci d’exister!


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