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Le « burnout », une conséquence des concepts et mécanismes erronés de la société

Le burnout* est un ensemble complexe de conséquences psychologiques découlant de problèmes comportementaux individuels ayant ses origines dans l’éducation, la culture et la société. Ces comportements déviants sont induits par la combinaison de concepts et mécanismes de société erronés dont le travail, la recherche de performance ou d’objectifs promotionnels, le besoin de satisfaire les autres et la pression fiscale de l’économie monétaire en sont quelques-uns des principaux.

Une des hypothèses de recherche de l’IRASD est que l’espèce humaine ne pourra jamais s’adapter complètement à son environnement social. D’une part parce que l’environnement social est incompatible avec l’environnement humain et d’autre part parce qu’il évolue plus rapidement que la capacité d’adaptation comportementale de l’espèce.

La principale cause viendrait du fait que les concepts et mécanismes qui définissent la société humaine sont incompatibles avec ceux de l’environnement humain. Ces concepts et mécanismes erronés qui changent constamment dépassent la capacité d’adaptation comportementale et les possibilités génétiques de l’espèce humaine.

On observe donc des tentatives chez l’humain d’adaptations à son environnement social qui se font de manière erronée ou incomplète ce qui résulte en des stratégies comportementales déviantes avec les problèmes psychologiques qui découlent des oppositions conflictuelles entre des obligations sociales inventées de toutes pièces et la capacité de maintenir l’équilibre fonctionnel naturel de l’individu.

En conséquence, il n’y a absolument rien de flou dans le burnout*, au contraire! Ce qui demeure flou, c’est le consensus que la communauté scientifique doit adopter afin de définir les causes et facteurs qui déclenchent les symptômes et conditions du burnout* afin de pouvoir classifier cet ensemble comme une « maladie » ou une « condition » psychosociale anormale requérant des soins particuliers.

Inversement, les travaux de recherche de l’IRASD visent à identifier les concepts et mécanismes de société erronés qui interagissent avec la nature humaine pour induire des stratégies comportementales déviantes. Il est évident que d’innombrables concepts et mécanismes erronés ou combinaisons nocives induisent de telles stratégies comportementales.

Il est plausible de s’attendre à un accroissement du nombre de cas d’individus atteints par le « burnout ». En effet, la dégradation de l’intégrité de l’environnement social, provoquée par les concepts et mécanismes erronés qui le constituent, est les causes directes des déséquilibres psychosociaux et des déviances comportementales induites chez l’humain.

Si on peut identifier et soigner le burnout, on ne réussira jamais à éradiquer cette maladie psychosociale découlant de stratégies comportementales déviantes induites par des concepts de société erronés. L’architecture de société est une des seules avenues qui doit être envisagée pour concevoir de nouveaux concepts et mécanismes de société qui puissent induire des adaptations comportementales favorisant un meilleur équilibre entre les environnements humain, biophysique et social.

* https://www.google.ca/search?q=burnout&safe=strict&gws_rd=cr,ssl&ei=PIfEVrH4CoWzePTkrJgC

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http://www.sciencesetavenir.fr/sante/cerveau-et-psy/20160217.OBS4803/le-burn-out-un-concept-flou-que-l-academie-de-medecine-veut-preciser.html

Le burn-out, un concept flou que l’Académie de médecine veut préciser

L’Académie de médecine a réclamé mardi 16 février 2016 davantage de recherches sur le burn-out, un concept flou non reconnu à ce jour comme une pathologie médicale, alors même qu’il donne lieu à des symptômes désormais bien connus comme l’épuisement émotionnel ou la dépersonnalisation. « L’expansion du terme « burn-out » est une source de confusion en raison des limites imprécises de cette réalité », relève l’Académie de médecine dans un rapport publié sur ce sujet, avant de faire une série de propositions pour améliorer la prévention et la prise en charge du phénomène. « C’est une grande souffrance dont l’ampleur est très mal évaluée (…). On n’a pas une idée de son importance, beaucoup de chiffres ont été cités », relève pour sa part le psychiatre Patrick Légeron, l’un des auteurs du rapport.

30.000 personnes touchées par le burn-out ?

Les estimations qui circulent vont de 30.000 personnes touchées par le burn-out, selon l’Institut de veille sanitaire (InVS), à trois millions, selon un cabinet spécialisé dans la prévention des risques professionnels. Il est en outre difficile de faire la part des choses entre des symptômes comme la fatigue ou le mal-être au travail et ce qui relève d’une « vraie maladie » nécessitant la prise de médicaments, ajoute le Pr Légeron. A ce jour d’ailleurs, aucun pays n’a encore reconnu le burn-out comme une maladie. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) établit pour sa part une distinction entre la détresse psychologique, non pathologique, et les troubles mentaux.

Pour jouer un rôle plus efficace dans la prévention du burn-out, l’Académie préconise le développement de programmes spécifiques de recherche, une meilleure collaboration entre la direction des entreprises et les médecins du travail, ainsi que la mise en place d’une structure rassemblant les ministères concernés et notamment le ministère de la santé, resté silencieux sur cette question jusqu’à présent.

Vers la reconnaissance d’une maladie professionnelle ?

L’Académie relève également qu’au-delà des risques psychosociaux liés au travail, il existe des risques de burn-out inhérents à chaque personne (surinvestissement dans le travail, antécédents psychopathologiques) et que les antidépresseurs ne sont pas forcément la solution. Ils peuvent être prescrits pour des dépressions d’épuisement, mais pas forcément pour un état de stress prolongé, les deux maladies qui se rapprochent le plus du burn-out aujourd’hui. « Même si ce n’est pas pour demain, on peut imaginer qu’un jour, lorsqu’on aura davantage de connaissances sur le burn-out, on pourra peut-être le reconnaître comme une entité précise au sein de troubles psychiatriques » ou encore comme une « forme particulière de dépression », note le Pr Légeron. Cela permettra notamment de le faire reconnaître comme une maladie professionnelle, ce qui n’est pas le cas actuellement « puisqu’il n’a pas été identifié comme une maladie », ajoute-t-il.


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